Quelque chose de plus qu’une succession de notes
Exposition du 22 mai au 20 juillet 2013
Vernissage : mardi 21 mai 2013 de 18h à 21h
20h : Performance de Andrew Norman Wilson, Movement Materials and What We Can Do, 25'
ADA / William Anastasi / AMAR Foundation / Willem Boshoff /
Ian Carr-Harris / Alice De Mont / Ruy Guerra / Johnny Kit Elswa / Shirley, Douglas et Tam Krenak / Violaine Lochu / Ignazio Macchiarella / Pénélope Patrix / Taller Leñateros / Andrew Norman Wilson
Commissaire : Mélanie Bouteloup
Il y a dix ans, l’UNESCO instituait une Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, offrant une reconnaissance inédite à des pratiques de l’ordre de l’oralité, du rituel, ou du savoir-faire. Comment cependant envisager la préservation des aspects immatériels d’une culture sans pour autant les figer en un inventaire, et les réduire à une transcription ou réactivation nécessairement partielle et subjective ? L’exposition Quelque chose de plus qu’une succession de notes * interroge les paradoxes soulevés par la patrimonialisation de pratiques par définition variables et évolutives. Face à l’impossibilité de représenter et d’interpréter de manière objective le vivant, ce projet entend révéler les failles de tout processus d&r squo;enregistrement. Au croisement de l’anthropologie, de l’histoire, de l’art et de la muséologie, l’exposition réunit des contributions de chercheurs, activistes et artistes dont les recherches et les œuvres font des limites de la transcription un sujet de questionnement et de création.
* Ignazio Macchiarella, « Sauvegarder l’oralité ? Le cas du canto a tenore », in Chiara Bortolotto (dir.), Le patrimoine culturel immatériel, Enjeux d’une nouvelle catégorie, 2011
Avec le généreux soutien du musée Guimet
BETONSALON RECOMMANDE
Prabhakar Pachpute, Marchand de sommeil. Wall drawing in situ at Kadist Paris, 2013
Courstesy of the artist and Kadist Art Foundation
"L'exigence de la saudade"
Une exposition de Zasha Colah and Sumesh Sharma, Clark House Initiative, Bombay
Avec :
Padmini Chettur, Prajakta Potnis et Zamthingla Ruivah
Participation de :
Nalini Malani, Krishna Reddy, Jean Bhownagary et Maarten Visser
Intervention dans l’espace public :
Justin Ponmany et Prabhakar Pachpute
Vernissage le vendredi 17 mai, de 18h à 21h.
Exposition du 18 mai au 28 juillet 2013.
L’exposition rassemble trois artistes originaires de régions de l’Inde très éloignées les unes des autres : Padmini Chettur pratique la danse contemporaine, Prajakta Potnis est une artiste plasticienne et Zamthingla Ruivah maîtrise l’art du tissage. Leurs œuvres sont conceptuellement inspirées par des formes de culture traditionnelle qu’elles n’essayent pas de sauver de l’oubli mais plutôt de réinventer dans le présent. Ces réinventions naissent d’une nécessité face à l’inquiétude politique ou d’une quête des identités et de leurs représentations. Celles-ci font suite à une violente amnésie culturelle, ressentie pendant de nombreuses années comme une sorte de saudade.